Addictions,
Affirmation de soi,
Anxiété, Angoisse,
Confiance en soi,
Dépression,
Désir d'enfant,
Deuil,
Divorce,
IVG, fausse couche,
Phobies,
Prendre une décision,
Restaurer une communication,
Rupture amoureuse,
Stress, burn-out, bore-out,
TOC,
Troubles du sommeil.
Vous pouvez prendre rendez-vous du lundi au vendredi de 14h00 à 20h00 en me contactant par téléphone. Le dernier rendez-vous est à 19h.
Les rendez-vous ne peuvent pas être pris d'une manière indirecte par exemple une femme pour son compagnon ou son mari ou un père pour son fils majeur.
Vous pouvez annuler un rendez-vous par appel téléphonique ou SMS au moins 24 heures à l'avance
Toute séance manquée, donc qui n'aura pas été annulée ou reportée, sera due.
Si je je suis pas disponible lors d'un contact téléphonique pour une prise de rendez-vous ou une demande de renseignement, n'hésitez pas à me laisser un message, j'y répondrais dans les meilleurs délais.
Séance individuelle de 50 minutes au cabinet. | 50€ |
Séance de couple de 50 minutes au cabinet. | 60€ |
Il est possible, dès lors que vous êtes adhérent d'une mutuelle, qu'elle prenne en charge plusieurs séances de suivi psychothérapique pour chaque année civile.
Je vous invite à consulter votre contrat mutualiste afin de connaître le nombre de séances et le montant pris en charge.
A votre demande, je pourrais vous fournir une attestation mentionnant les séances suivies, le montant payé par séance ainsi que le montant total pour l'ensemble des séances.
Vous pourrez ainsi transmettre ce document à votre mutuelle en vue d'un remboursement.
Différentes approches thérapeutiques sont possibles. Vous pouvez choisir, parmi les options développées ci-dessous, celle qui vous convient le mieux.
Il n'y a pas de structure de la cure, ni de planification préalable. Le patient fait part librement de toutes les pensées qui lui passent par la tête sans les interpréter, sans en faire l'analyse, y compris celles qui sont en rapport avec le thérapeute ou avec lui-même. Le principe sous-jacent est celui des associations libres : des pensées évoquées dans le temps d'une séance sont possiblement en lien. Le patient laisse surgir en lui les pensées incidentes, les propos qu'il n'avait pas prévu de tenir, qui sortent sans contrôle préalable.
Le patient a toujours la priorité dans son expression. Il choisit lui-même les thèmes abordés, sans ordre, sans structure, sans contrainte, le plus librement possible.
L'approche analytique est non directive à semi-directive. Le thérapeute peut proposer de continuer de travailler sur des thèmes précédemment abordés, voire proposer d'explorer de nouveaux thèmes.
Le cadre thérapeutique est posé par le thérapeute. Il concerne le lieu de la séance, les honoraires, le paiement de la séance, la durée de la séance, l'ouverture et la clôture de la séance.
La prise en compte de la réalité psychique du patient est capitale. A la différence de la réalité observée partagée par tout le monde, la réalité psychique est propre à chaque patient ; elle est en partie inconsciente et correspond à la subjectivité propre à chacun. On peut penser cette réalité interne comme des croyances, des fantasmes - sexuels et non sexuels - des interprétations personnelles de certains événements ou situations qui le concerne directement ou indirectement. Il est important que le patient puisse en prendre conscience.
La réalité psychique s'articule autour de quatre grands thèmes :
La thérapie a pour but de développer l'insight, de faire prendre conscience des paroles prononcées, dont le sens parfois échappe, de dire ce qui n'a jamais pu être dit à un tiers, de permettre l'intégration des évènements traumatiques restés en marge de la personnalité et en conséquence tendant à se répéter. Elle a également pour but de faire saisir au patient ce qui se passe pour lui et dont il n'est pas forcément conscient.
Il s'agit de mettre en évidence certains comportements du patient qui se répètent, dans la mesure où ils sont sources de souffrance et de déterminer quelles en seraient la ou les fonctions de manière à éclairer ce qui "pousse" le patient à agir de cette manière qui lui est propre.
Le thérapeute propose des liens entre des comportements, des émotions, des évènements ou des modèles passés avec ce que vit et fait le patient dans le présent de manière à lui faire prendre conscience de ce qui se répète malgré lui.
Le présent s'éclaire à la lumière du passé, de l'infantile du patient. Les évènements passés, les relations objectales internalisées se réactualisent dans ce que vit le patient au quotidien.
La relation thérapeutique est analysée dans le transfert - ce que le patient répète avec le thérapeute dans la thérapie - et le contre transfert - ce que le thérapeute ressent par rapport au patient. Le thérapeute ne cède jamais à ses émotions ou sentiments quelles qu'en soient leurs natures.
L'étude des défenses constitue également un axe important, de même que la prise en compte des résistances. Le thérapeute doit respecter et se caler sur la vitesse de progression du patient, ses possibles régressions, sa capacité d'élaboration, d'association, sa motivation à mettre ses pensées, ses attitudes, ses désirs, ses relations interpersonnelles au travail avec le soutien du thérapeute.
Le thérapeute propose au patient plusieurs compréhensions possibles par rapport à certains évènements relatés, pour élargir son champ de conscience et ainsi lui permettre de questionner des certitudes qui pouvaient être vraies à un moment donné mais qui ne le sont plus forcément au moment présent.
La durée de la thérapie n'est pas définie à priori. Le patient est libre d'interrompre à tout moment le travail commencé et de le reprendre possiblement ultérieurement.
Le thérapeute a une attitude empathique, bienveillante lorsqu'il reçoit le patient qui le contacte. Il n'exerce aucune représailles, aucun rejet, il reste professionnel dans son attitude et dans son désir authentique de l'aider.
La TCC est une approche structurée et directive. A l'issue de la première séance, la trame de la thérapie est discutée et validée avec le patient. Elle servira de guide tout au long de la thérapie en définissant les objectifs et les problèmes à traiter ainsi que l'ordre dans lequel ils le seront.
La thérapie cognitive vise avant tout l'efficacité, réduire l'angoisse et les souffrances du patient le plus rapidement possible. A cette fin, le thérapeute utilise le renforcement négatif - développer les comportements qui vise à supprimer ou atténuer l'angoisse et la souffrance - et le renforcement positif - en valorisant par exemple les résultats obtenus, l'application de la méthode, la réalisation des exercices personnels.
La thérapie cognitive se fonde sur la conceptualisation par le thérapeute de ce qui se passe chez le patient en fonction des données que celui-ci apporte : quels sont les pensées, les comportements, les émotions, les sensations, les postulats conditionnels et inconditionnels, les croyances-noyau qui sous-tendent les problématiques du patient. Comment s'articulent-ils ?
Le thérapeute cherche à faire émerger chez le patient les données qui lui sont nécessaires pour élaborer la conceptualisation et partager sa compréhension avec le patient. A cette fin, il utilise le dialogue socratique sous forme de questionnements et l'interruption du discours si nécessaire.
La thérapie cognitive est centrée sur le présent et les problématiques actuelles, celles que vit le patient ici et maintenant. Toutefois avec l'importance croissante accordée à la théorie des schémas, le passé est également pris en compte ainsi que la notion d'inconscient notamment avec les croyances-noyau (core beliefs).
La conceptualisation ou analyse est dynamique, les problèmes et leurs priorités seront réévalués tout au long de la thérapie suite à la mise à jour des données apportées par le patient et les expériences qu'il vit.
Le thérapeute et le patient forment une équipe ayant le même projet - le mieux-être du patient - dont les forces s'additionnent pour apporter des solutions à mettre en œuvre par le patient afin de résoudre ses problèmes. La qualité de l'alliance thérapeutique doit être en permanence surveillée par le thérapeute. A cet effet, il doit solliciter et tenir compte du feed-back du patient.
La méthode de résolution de problèmes est un axe important de l'approche TCC. Il s'agit par rapport à un problème donné de déterminer les différentes solutions possibles et de mettre en oeuvre la solution qui permettra de résoudre le problème.
Dans la thérapie cognitive, le patient doit être actif non seulement dans le travail en séance en identifiant et en faisant part de ses pensées, émotions, comportements mais également entre les séances en faisant les tâches de travail personnel proposées par le thérapeute. A titre d'exemple, des confrontations à certaines situations de la réalité ou de recueil de pensées lors de situations vécues en imagination.
La thérapie cognitive est éducative, le patient apprend à devenir son propre thérapeute en comprenant et en intégrant la structure et les outils de la thérapie de manière à prévenir les rechutes.
La thérapie cognitive se fonde sur la preuve dans la réalité partagée. C'est ce qui fait foi et ce à quoi le patient doit se confronter, par exemple : "Quelles preuves ai-je que ma croyance est vraie, partiellement vraie ou fausse ?"
Le patient en s'engageant dans une thérapie cognitive montre son désir de changer :
Les pensées dysfonctionnelles sont identifiées, questionnées et modifiées en fonction de la réalité observée. Les comportements gagnent en souplesse, ils sont moins systématiques et rigides. Les émotions - angoisse, colère - sont davantage maîtrisées, grâce notamment à la pratique de la méditation de pleine conscience. Les schémas sont identifiés et modifiés.
La thérapie est limitée dans le temps, il s'agit de thérapies brèves.
La thérapie s'achève dès lors que les objectifs thérapeutiques définis au début de la thérapie ont été atteint. Les séances initialement hebdomadaires s'espacent petit à petit. A la fin, le patient devient son propre thérapeute. Ce moment marque son indépendance, vis à vis du thérapeute, pour faire face en autonomie aux problèmes qu'il sera susceptible de rencontrer. Il se prend en charge, il assure son devenir.
L'approche d'inspiration analytique et l'approche cognitive et comportementale sont souvent opposées l'une à l'autre. Je considère ces deux méthodes comme complémentaires. Voici les éléments piochés dans l'une et l'autre approche qui guident ma pratique clinique aujourd'hui.
Le thérapeute veille à établir une relation de confiance et de sécurité avec le patient.
Le patient est libre de sa parole, il utilise les mots, verbalise les pensées et les émotions le plus librement possible. Il n'y a aucune censure de la part du thérapeute.
Si le thérapeute accepte le silence du patient, il peut cependant venir en soutien lors de moments silencieux difficiles pour relancer les associations du patient.
L'attitude du thérapeute est non directive et semi-directive, il peut, en effet, proposer d'explorer plus avant des thèmes abordés initialement par le patient ou bien de nouveaux thèmes qui semblent importants.
De même, le travail sur les croyances et les schémas est important.
Les liens entre passé et présent éclairent les comportements actuels entre le patient et les autres. Le présent s'éclaire à la lumière du passé.
Il est préférable que le patient soit suffisamment motivé, engagé à changer pour qu'il puisse plus rapidement commencer à alléger sa souffrance, ses insatisfactions, ses angoisses. Toutefois le thérapeute ne fera jamais de forcing et respectera ce qu'un patient peut entendre, faire et supporter à un moment donné. Dans le cas contraire, cette attitude ne ferait que renforcer les résistances du patient et irait à l'encontre de la thérapie.
"Qui veut peut" est une assertion fausse, le patient veut mais ne peut pas. Il est important de respecter le rythme de progression du patient.
Le changement peut se faire au niveau des pensées, des croyances, des comportements, des émotions. Le changement se fait en élargissant le champ de conscience - en rendant l'inconscient conscient - du patient lui permettant ainsi l'insight en lien avec les interprétations du thérapeute.
Par le travail thérapeutique, des pans de sa vie - même traumatiques - sont intégrés dans la personnalité du patient. Ainsi les éléments douloureux intégrés ne se répètent plus et donc ne génère plus de souffrance.
Il est important en plus de la verbalisation, de la compréhension, de l'intégration que le patient puisse se confronter à la réalité extérieure pour que les changements opérés soient pérennisés.
Le thérapeute doit faire preuve d'empathie, de tolérance, d'acceptation de moments parfois difficiles en restant toujours disponible, à l'écoute, sans manifestation de rejet ou de rétorsions.
Le thérapeute est garant du cadre thérapeutique défini préalablement et que le patient accepte pour que le travail soit possible.